Aujourd’hui, dans ce court article, je souhaite partager avec vous des exercices respiratoires enseignés…
Comment entrer en communion avec les arbres ?
Les arbres m’ont toujours fasciné et inspiré notamment pour mes créations picturales.
Aussi, la forêt a toujours été pour moi un lieu d’apaisement et de ressourcement.
A un point que j’éprouve le besoin de m’y promener au moins une fois par semaine.
Je pense réellement que la nature elle-même est source de bien-être, et cela, pour tout être vivant.
Je crois aussi fermement qu’en se connectant à la nature nous pouvons nous reconnecter avec nous-même, et avec ce qui compose toute chose.
Symbolisant tantôt la force, la patience ou bien même la résilience, l’arbre peut se trouver partout.
Il nous offre ainsi la possibilité de nous y connecter, de nous y abriter afin de se reposer. Aussi, nous pouvons prendre place sous ses branches pour méditer.
Pour les bouddhistes, l’arbre est source d’énergie positive et évoque la possibilité de franchir, par l’ascèse, les plus grandes étapes vers l’obtention de l’éveil. Cela, à l’image du Bouddha qui a atteint la libération sous le merveilleux arbre de la Boddhi.
Dans cet article, je vous propose de découvrir dans un premier temps ce qu’est la Sylvothérapie mais encore le Shinrin Yoku et je vous expliquerai comment entrer en communion avec les arbres notamment par le biais de deux exercices très simples à réaliser lors de vos promenades.
Le « Shinrin yoku » ou la « sylvothérapie »
Connaissez-vous le « Shinrin Yoku ?
Il s’agit d’une technique très répandue au Japon signifiant littéralement « Bain de forêt » ( « Shirin » signifiant forêt et « Yoku » bain).
Très en vogue, cela consiste tout simplement à se reconnecter à la nature en se promenant en forêt.
Au Japon, depuis des milliers d’années, on utilise la nature comme moyen thérapeutique.
En France, cela n’est pas totalement inconnu non plus, car nos ancêtres les druides mettaient aussi en pratique ce que l’on nomme la « Sylvothérapie ».
Une approche naturopathique reposant sur l’idée d’ « un effet curatif de séjours en forêts sur diverses pathologies ».
Les Bienfaits de la forêt
A l’origine, la sylvothérapie est proposée aux personnes ayant des maladies pulmonaires. Celle-ci offrant la possibilité de guérir par des exercices centrés sur la respiration.
Le traitement curatif va alors consister à respirer des principes actifs naturels émis dans l’air par les arbres.
Cette pratique s’est ensuite étendue aux personnes en bonne santé, réalisant des promenades en forêt dans le but de se relaxer, de trouver un apaisement de l’esprit et du corps.
La nature nous fait du bien.
Et de nombreuses recherches menées dans des domaines d’étude aussi variés que la médecine, la psychologie, ou encore les sciences cognitives valident cette théorie.
La notion de bien-être ne se limite pas d’ailleurs qu’à la santé, en tant qu’absence de maladie, mais se rapporte à un état mental, physique et social de bien-être.
Se reconnecter au pouvoir des arbres
Vincent Karche, forestier et professeur de chant, nous révèle dans son livre « Les Douze Sagesses des arbres », que les arbres ne nous fournissent pas seulement l’oxygène mais aussi ils nous aident à nous recentrer, à nous apaiser et nous livrent des leçons de vie.
Le fait de se reconnecter au pouvoir des arbres nous ferait gagner en qualité de présence à soi et au monde qui nous entoure.
Les arbres nous inspirent par leur grandeur, leur tronc qui semble tellement vivant, leurs feuilles aux formes diverses et aux couleurs changeantes au fil des saisons.
Ils nous apaisent et parfois même semblent nous guérir de certaines blessures enfouies au plus profond de nous-même.
Certains humains trouvent au contact des arbres, notamment en les touchant ou même les en les enlaçant, un pouvoir « radiesthésique ».
Une connexion entre vous et l’arbre se créant à travers l’énergie même de la nature.
Comme l’arbre, nous sommes reliés du sol au ciel.
D’après certaines croyances, grâce à cela, nous serions ensemble des capteurs d’énergie, baignés par des courants cosmiques et telluriques qui permettraient la communication entre notre esprit et la matière.
1er Exercice : faites connaissance avec un arbre
Voici l’un des exercices que nous propose Vincent Karche dans son livre, centré sur la respiration.
Pour cet auteur :
« La respiration tisse un pont entre intérieur et extérieur. La qualité de présence respiratoire conditionne donc la richesse de relation d’un être avec lui-même et avec les autres êtres ».
Lors de votre promenade en forêt, choisissez un arbre.
Qu’importe s’il est grand ou petit, jeune ou vieux.
Dirigez-vous vers celui qui vous attire le plus.
- Mettez-vous debout face à lui de façon à le voir dans son intégralité, du haut vers le bas.
- Saluez-le. Demandez-lui son accord.
- Ancrez-vous dans le sol, écartez vos pieds d’une distance équivalente à la largeur de vos épaules. Etalez la plante de vos pieds sur le sol. « Déposez-vous ».
- Sentez le va et viens de votre respiration.
- Prenez comme repère la paroi intérieure des narines : fraîche à l’inspiration, tiède à l’expiration. « Nous nommons ce processus « nafnat », précise Vincent Karche.
- Restez dans l’observation de votre respiration.
- Dès que le rythme s’est installé, imaginez que vous faites pousser des racines depuis le centre de vos pieds vers le sol, à chaque expiration.
- Puis, à chaque inspiration, l’énergie monte de ces racines et vous traverse.
- Imaginez que vos propres racines s’étendent, s’enfoncent et l’arbre devant vous, vous accompagne.
- Ses racines touchent maintenant les vôtres.
- Sentez ces points d’ancrage qui se renforcent à chaque expiration, Il se peut que vous descendiez si profondément, que vous éprouviez la sensation d’atteindre le centre de la terre.
- Restez quelques instants ici dans cette contemplation. Identifiez-vous à l’arbre que vous contemplez.
- Restez en connexion à la fois avec vous-même et avec l’arbre que vous avez choisi. Ici et maintenant, entre la terre et le ciel.
- Laissez-vous traversez par cette plénitude.
- Laissez durer, aussi longtemps que vous le désirez, ces sensations.
- Vous pouvez fermer les paupières.
- Lorsque vous les ouvrez, remerciez l’arbre en allant le serrer dans vos bras.
- Si vous en avez envie, donnez un nom à cet arbre.
Lorsque vous retournez chez vous, Vincent Karche conseille d’écrire ce que vous ressentez à l’issue de cette belle rencontre.
Pendant ce moment d’écriture, connectez-vous à l’air qui traverse vos narines, comme vous avez pu le faire lorsque vous étiez connecté à « votre » arbre.
2ème exercice : enlacer un arbre
Lors de votre promenade en forêt, installez-vous un petit rituel :
- Comptez cinq pas lors de l’inspiration et sept pas lors de l’expiration.
- Faites cela pendant dix minutes.
- Puis, tenez-vous face à un arbre qui vous attire.
- Respirez normalement et calmement, tout en vous inspirant de celui-ci : l’arbre respire de manière « ouverte ». L’air n’est pas opprimé. En inspirant, ouvrez l’espace, ouvrez l’arbre qui se trouve à l’intérieur de vous.
- Ensuite, prenez dans vos bras l’arbre choisi.
- Entourez-le comme un être que vous aimez le plus au monde.
- Concentrez-vous quelques instants sur cela.
- Puis fermez les yeux en vous laissant imprégner de cette présence silencieuse.
- Racontez cela à votre cerveau en y croyant fermement et très fortement.
- Laissez une certaine confusion s’installer : qui sert qui dans les bras ? Est-ce moi qui tiens un arbre dans mes bras ou ne serait-ce pas l’arbre qui m’entoure de ses bras ?
- Gardez cette sensation d’être enlacé.
- Il en vient un résultat extraordinaire : vous êtes en train d’être tenu dans les bras par l’être que vous aimez le plus au monde ! 🙂
Conseil sur la respiration
Jean-Marie Defossez, coach en respiration et auteur de « Sylvothérapie, le pouvoir bienfaisant des arbres ».
Dans son livre, une douce révélation: une bonne respiration nous assurerait une bonne santé.
« Ouvrir sa respiration, c’est la meilleure manière d’obtenir les meilleures conditions pour le corps et l’esprit. Changer sa respiration, c’est changer sa santé, c’est changer sa vie ».
Pour lui, il est nécessaire de bien ouvrir son thorax lorsque nous inspirons.
Partir de très bas en inspirant, en faisant bien circuler l’air vers le haut.
On soulève non pas le thorax, mais le bas du ventre.
On va ainsi contracter le périnée, créer un massage des intestins et drainer la lymphe. Ce qui est fondamental pour obtenir une bonne santé.
Conclusion
Si cette promenade s’effectue en prêtant attention à ses sensations, le « bain de forêt » peut devenir une véritable séance de méditation ou de relaxation.
L’Agence responsable des forêts au Japon, a montré que le sang de personnes ayant marché dans les bois contient un taux de cortisol, l’hormone du stress, beaucoup plus bas que celui de personnes ayant faites la même distance en ville.
Alors, n’avez-vous pas envie d’une petite balade en forêt ?
J’espère que cet article vous a plu.
Je suis sûre qu’il y a encore bien plus à raconter au sujet des arbres. La nature est tellement passionnante!
N’hésitez pas à me faire part de vos expériences en commentaire.
Je vous souhaite de vivre beaucoup d’instants magiques avec la nature.
Avec tout mon amour et ma bienveillance,
Marianne
Source et bibliographie: « Sylvothérapie, le pouvoir bienfaisant des arbres » de Jean-Marie Defossez; » « Les Douze Sagesses des arbres » de Vincent Karche.
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